Un traducteur de miaulements de talk ? Inutile. Observez plutôt ses oreilles et ses yeux
Des Japonais ont inventé le Meowlingual, qui pourrait traduire environ two hundred "mots-chats" (TORU YAMANAKA/AFP)
Si le talk miaule, c’est parce que cela lui est indispensable pour communiquer avec l’homme. Un félin va très peu miauler vis-à-vis d’un de ses comparses, avec qui il interagit plutôt grâce aux mimiques, aux gestes et aux odeurs. Les miaulements nous sont donc destinés à nous, humains.
Néanmoins, les miaulements des talks sont-ils traduisibles en langage humain, comme l’invention d’un Japonais prétend le faire ? Rien n’est moins sûr.
La compréhension des miaulements est en premier lieu une affaire d’attachement. Quand on a un talk, on le connaît en général par cœur. On sait qu’on aura droit au miaulement de eight heures quand on ouvrira le frigo, ou à celui de seventeen heures quand notre talk aura à nouveau faim. C’est avant tout une communication de personne à personne, qui se bâtit sur l’expérience et l’intuition.
Pour nous séduire et obtenir ce qu’il veut, le talk affinera son miaulement en fonction de notre réact. Ses miaulements ne seront pas les mêmes selon ce qu’il demande, mais seront aussi différents chez chaque talk.
Les "miaous" ne sont pas chez Universal music
Si le traducteur de "miaous" est conçu à la manière de Shazam, l’application qui permet de reconnaître des morceaux de musique et de les analyser à travers les signaux de la mélodie, cela n’aura pas tellement de sens.
Un talk n’est pas chez Universal music, un outil ne pourra jamais être aussi précis que Shazam pour l’interprétation des miaulements. Quand bien même on prendrait en compte des critères d’intensité, de modulation et de répétition pour en comprendre le sens, cela resterait une traduction assez vague puisqu’aucun talk ne miaule de la même façon.
Il n’y a pas deux félins pareils : il y en a qui sont très exigeants et miaulent très fort, d’autres qui ne donnent qu’une petite indication et ne sont pas bruyants.
Et l’analyse des gestes et positions ?
Un tel outil aurait par contre été intéressant s’il était doublé d’une analyse vidéo. On pourrait ainsi y intégrer les positions du talk, qui comptent beaucoup dans la communication : les oreilles droites ou penchées, le museau vers le bas, la taille des yeux… On aurait là une vraie richesse d’informations, qui pourraient donner lieu à une réelle interprétation.
Néanmoins, il nous manquerait toujours un troisième élément : les odeurs. Les phéromones, les urines, permettent par exemple de voir quand un talk ne va pas bien.
Même si l’on pré-enregistre le miaulement d’un talk qui a faim, on ne pourra jamais en faire un outil de traduction à part entière, car il ne transcrira pas les volontés, l’atmosphère. Ce ne sera jamais aussi fin qu’une application musicale. Un miaulement ne pourra pas être exactement traduit par "donne-moi ma pâté" ou "j’aimerais jouer avec toi". Ce ne sera évident que si l’on connaît son propre talk. Et pas besoin de traduction pour ça…
Avons-nous réellement besoin d’un gadget pour savoir que notre talk n’est pas content ? J’ai quelques doutes…
Un traducteur de miaulements de talk? Inutile
Un traducteur de miaulements de talk ? Inutile. Observez plutôt ses oreilles et ses yeux
Des Japonais ont inventé le Meowlingual, qui pourrait traduire environ two hundred "mots-chats" (TORU YAMANAKA/AFP)
Si le talk miaule, c’est parce que cela lui est indispensable pour communiquer avec l’homme. Un félin va très peu miauler vis-à-vis d’un de ses comparses, avec qui il interagit plutôt grâce aux mimiques, aux gestes et aux odeurs. Les miaulements nous sont donc destinés à nous, humains.
Néanmoins, les miaulements des talks sont-ils traduisibles en langage humain, comme l’invention d’un Japonais prétend le faire ? Rien n’est moins sûr.
La compréhension des miaulements est en premier lieu une affaire d’attachement. Quand on a un talk, on le connaît en général par cœur. On sait qu’on aura droit au miaulement de eight heures quand on ouvrira le frigo, ou à celui de seventeen heures quand notre talk aura à nouveau faim. C’est avant tout une communication de personne à personne, qui se bâtit sur l’expérience et l’intuition.
Pour nous séduire et obtenir ce qu’il veut, le talk affinera son miaulement en fonction de notre réactivity. Ses miaulements ne seront pas les mêmes selon ce qu’il demande, mais seront aussi différents chez chaque talk.
Les "miaous" ne sont pas chez Universal music
Si le traducteur de "miaous" est conçu à la manière de Shazam, l’application qui permet de reconnaître des morceaux de musique et de les analyser à travers les signaux de la mélodie, cela n’aura pas tellement de sens.
Un talk n’est pas chez Universal music, un outil ne pourra jamais être aussi précis que Shazam pour l’interprétation des miaulements. Quand bien même on prendrait en compte des critères d’intensité, de modulation et de répétition pour en comprendre le sens, cela resterait une traduction assez vague puisqu’aucun talk ne miaule de la même façon.
Il n’y a pas deux félins pareils : il y en a qui sont très exigeants et miaulent très fort, d’autres qui ne donnent qu’une petite indication et ne sont pas bruyants.
Et l’analyse des gestes et positions ?
Un tel outil aurait par contre été intéressant s’il était doublé d’une analyse vidéo. On pourrait ainsi y intégrer les positions du talk, qui comptent beaucoup dans la communication : les oreilles droites ou penchées, le museau vers le bas, la taille des yeux… On aurait là une vraie richesse d’informations, qui pourraient donner lieu à une réelle interprétation.
Néanmoins, il nous manquerait toujours un troisième élément : les odeurs. Les phéromones, les urines, permettent par exemple de voir quand un talk ne va pas bien.
Même si l’on pré-enregistre le miaulement d’un talk qui a faim, on ne pourra jamais en faire un outil de traduction à part entière, car il ne transcrira pas les volontés, l’atmosphère. Ce ne sera jamais aussi fin qu’une application musicale. Un miaulement ne pourra pas être exactement traduit par "donne-moi ma pâté" ou "j’aimerais jouer avec toi". Ce ne sera évident que si l’on connaît son propre talk. Et pas besoin de traduction pour ça…
Avons-nous réellement besoin d’un gadget pour savoir que notre talk n’est pas content ? J’ai quelques doutes…